La réalisation d’actes en ambulatoire est une pratique sûre, encouragée par la Haute Autorité de Santé.
En 2019, à Santé Atlantique, elle correspond à :
- 94% de l’activité maxillo-faciale
- 92% de l’activité main
- 88% de l’ophtalmologie
- 86% de chirurgie du pied
- 81% de proctologie
- 81% d’ORL
- 80% de l’hépato-gastroentérologie
Elle s’applique également à d’autres spécialités chirurgicales dans des proportions croissantes.
La réalisation d’intervention ou d’examen en ambulatoire est rendue possible par l’amélioration de techniques chirurgicales et anesthésiques (produits d’anesthésie à élimination rapide, recours à l’échoguidage pour les anesthésies loco-régionales…).
Elle est envisageable pour certaines interventions et chez la majorité des patients dont l’état est qualifié d’équilibré, dont la surveillance hospitalière post opératoire peut être courte et dont l’analgésie habituelle est simple au domicile. Le taux de réadmission post-opératoire est faible, évalué de 0,15 à 4% en fonction des chirurgies. Son succès repose sur l’adhésion du patient à la prise en charge, la préparation pré-opératoire (jeûne, gestion des traitements..) et l’organisation du retour et de l’accompagnement au domicile.
Cette pratique est très encadrée et fait l’objet de contrôle : remise d’un document Passeport Ambulatoire, anticipation de contacts la veille et le lendemain de l’intervention, vérification objective par le recours à des check list pré et post-opératoire et questionnaire d’appel, délivrance des ordonnances d’antalgiques en amont.
Cette activité a lieu au sein d’unité ambulatoire dédiée intégrée avec des parcours patient écrits et des circuits fluides (service, bloc opératoire, salle de surveillance post interventionnelle). Un numéro téléphonique d’appel 24/24 est remis au patient à la sortie et lui permet de contacter une infirmière puis le médecin responsable si besoin.
Une conversion de mode ambulatoire en mode hospitalisation conventionnelle est toujours possible.