Tout acte chirurgical entraîne une douleur plus ou moins importante qui justifie le recours à l’anesthésie, qu’elle soit générale ou régionale. L’hypnose, dans certaines indications, peut être une alternative à ces anesthésies. Elle ne supprime pas la douleur mais elle modifie la façon dont elle est ressentie par l’opéré.

Comment fonctionne l’hypnose ?

Imaginez-vous un soir d’été en vacances, un soir où vous assistez à un spectacle en plein air assis sur un vulgaire tabouret métallique et vous trouvez ce spectacle passionnant. Pendant toute sa durée, rien d’autre ne compte… comme si vous étiez hypnotisé. Mais à la fin de cette expérience, votre postérieur ou votre dos va se réveiller à votre conscience en signifiant que vous étiez bien mal installé et ce, depuis le début. Votre conscience était ailleurs, se désintéressant de ses sensations corporelles provoquées par le tabouret.

Concrètement, l’anesthésiste va induire une dissociation, être ici dans la salle d’opération et ailleurs dans un autre univers de votre choix et le tabouret n’aura alors plus aucune importance.

Et si ça ne marche pas ? On passe immédiatement au plan B qui est en fait le plan A, c’est-à-dire le retour à une anesthésie générale.

Quels sont les actes chirurgicaux possibles sous hypnose ?

Les plus classiques sont les coloscopies mais on peut également se faire opérer de la thyroïde, d’une hernie, varices, cataracte ou ponction d’ovocytes pour les FIV.

N’hésitez pas à aborder le sujet lors d’une consultation d’anesthésie.